lundi 23 juin 2008

EURO 2008


Vous avez des cernes sous les yeux ?
Mal à la tête ?
Mal un peu plus bas que la tête ?
Vous avez un goût de vomi dans la bouche ?

Si vous avez répondu oui à ces 4 de ces questions, alors vous vous êtes torchés jusqu'à ne plus pouvoir marcher (ou alors vous avez été intoxiqué ... dans ce cas, faites le 17 !!) !

Non, vous n'avez pas arrosé la victoire des Bleus dans cet Euro 2008 (ou alors si c'est le cas, c'est que vous avez trop largement abusé de la boisson ...) !
Vous n'avez pas bu non plus, en l'honneur de cette qualification inespérée lors du 3e match face aux Italiens.
Peut-être avez-vous bu à la santé de Raymond et d'Estelle, futurs mariés ?

Mais la majorité des supporters, les Vrais, ceux qui sont prêts à tuer pour que leur équipe batte ne serait-ce que d'un but la Roumanie, ceux qui se colorent la tronche aux couleurs de la patrie, ceux qui trouvent que leur équipe a fait un bel Euro mais que s'ils ont été éliminés si tôt c'est la faute à "pas de chance", ceux qui regrettent le départ de Thierry Roland et ses commentaires, et ceux qui trouvent que les interviews de Christian Jeanpierre ont de la profondeur, et bien c'est Vrais supporters là, ont eux, bu pour oublier !

Bu pour oublier la défaite, bu pour oublier la désillusion, l'humiliation de leur pays qui sort par la petite porte avec seulement 1 but de marqué, grâce à son buteur vedette, Thierry Henry, qui outre le fait d'avoir illuminé la coupe d'Europe par sa présence, fini de ce fait, meilleur buteur des Bleus pour cette compétition. On peut même lui rajouter le CSC contre l'Italie ! Si sortir sa jambe d'un mur sur un coup franc plein axe à moins de 30 mètres c'est pas un geste de buteur, je ne sais pas ce que c'est !

Car oui, il faut bien le dire, cet Euro n'aura pas été THE compétition de la décennie pour ces Bleus aussi inspirés que les ingénieurs responsables du design de la 1ere Twingo.
La faute a différents soucis, que je vais avoir le plaisir de lister à la manière d'un vrai professionnel du ballon rond, grâce à ce talent de décrypteur inné chez moi, comparable à celui de la capoeira chez Guillaume Depardieu, c'est pour vous dire ...

Premier soucis de taille dans cet Euro, la liste des 23.
Le choix des joueurs, éléments essentiels d'une équipe puisque ce sont eux qui jouent (c'est avec ce genre de phrase que j'ai gagné le concours "d'énoncé d'évidences"), n'a pas été pensé avec discernement.
Fallait-il choisir dans le groupe, un Gomis qui a probablement marqué ses 2 seuls buts en Bleu pendant un match amical ?

D'accord, sa prestation en test-match frisait la perfectiion, et il a inscrit 2 magnifiques buts. Cependant, il ne fallait pas oublier qu'en face ce n'était ni l'Italie, ni les Pays-Bas, mais l'Equateur ... De plus, sachant qu'il avait marqué 2 buts splendides, avec reprise de volée et tout le tintouin, la probabilité qu'il réitère son exploit pendant la compétition était alors mince. Le match qu'il avait fait était certes excellent, mais un joueur ne fait pas d'excellent match 2 fois de suite, surtout à cet âge là, et compte tenu de la faible expérience tricolore à son compteur. Il fallait donc se méfier de cet effet illusoire, qui veut que Gomis marque à chaque match, et qui plus est, des buts avec le petit plus, "classe".

Fallait-il choisir un Patrick Viera que l'on savait forfait pour les deux premiers matchs de la compétition, et un 3e hypothétique ?
Doit-on sélectionner un joueur, et donc ne pas en sélectionner un autre plus apte physiquement, quand on sait qu'il sera absent pour la moitié de la compétition (seulement 6 matchs en tout pour remporter la coupe) ?
Fallait-il que Viera en rajoute une couche après le 2e match, et accuse le staff médical de s'être planté sur la nature de sa blessure, et reporter la responsabilité du dit staff quant à sa méforme pour ce match capital face à l'Italie ?

Second soucis, un coatching digne des plus grands auteurs de science fiction ! Nul doute que George Lucas aura apprécié l'imagination débordante de Raymond ! Penser une seule seconde que l'on pouvait construire une composition d'équipe autour d'un seul joueur, à savoir l'e top du top de ce qui se fait de mieux en matière d'attaquant en France, Thierry Henry, ça frôle le génie ... !!
Même son homonyme de prénom canin, squatteur du plateau de "Plus vite que la musique", aurait pu être plus inventif.

Mais Raymond a de la ressource ... Constatant que cela ne fonctionnait pas, il a décidé logiquement de changer son fusil d'épaule, et de sortir notre Titi national.

"Mais qui mettre en attaque ??
Pourquoi ne pas tenter une combinaison inédite ?
De toutes façons, je n'ai pas le choix ...
Ce n'est pas comme si j'avais eu 3 matchs de préparation pour tester diverses compositions, en variant mon attaque, et en utilisant des joueurs que j'allais emmener à l'Euro ...
Pourquoi ne pas tenter l'entrée de Gomis à la 80e minute ??"

Soudain, on comprend tout !!

Raymond a parlé avant l'Euro à Perrin, qui lui a donné sa technique de coatching perso ...
Faire entrer un attaquant supplémentaire à la 90e minute !!
Le "coatching à la Ben Arfa", a donc été testé par Raymond. Ca fait toujours des droits de copyrights qui rentrent dans les caisses de l'OL ... On pourra acheter de bons attaquants qui font banquette en 3e division Sud Coréenne avec ça !

Bref, revenons à Raymond !

Après ce match synonyme d'élimination pour la France, et au lieu de faire son auto-critique, le coach a plutôt décidé de demander la main de sa belle !
A peine la demande effectuée, que des sanglots se font entendre dans le retour-micro. Des sanglots d'Estelle bien sur, qui devait se demander si épouser un perdant pouvait nuire à sa brillante carrière de journaliste d'investigation.
D'ailleurs dans les émissions qui ont suivi, les "alors ??" des compatriotes de plateau d'Estelle sont montés. Ils sont restés vains, Estelle allant même jusqu'à s'énerver pour ne plus que cette question soit posée désormais.

Esperons que l'Amour sera plus fort que la défaite !!

Je conclurai par une citation de ce grand philosophe qu'est Pacal Obispo, qui a mon goût, résume assez bien le parcours dans cette Euro de cette équipe de France : "L"important, c'est d'y croire" !

samedi 7 juin 2008

De la viande de chien : d'accord ... mais de la bonne alors !!!




Ah la viande de chien ...

Une viande tendre et délicieuse qui amène au 7e ciel les palais qui osent s'y frotter. Ajoutez à ça une sauce au poivre, ou une louchette de crème, et vous êtes arrivé à un point, où quelque soit la suite de votre vie, vous mourrez heureux.

Elle peut même prendre fin demain matin, vous laisserez votre corps rassasié par cette douceur canine, et laisserez au coin de votre bouche, ce petit filet de bave, symbole encore présent de la délectation de la veille.

Oui mais voilà, encore faut-il que la qualité soit au rendez-vous. Vous n'avez pas idée à quel point c'est pénible de chopper une saloperie de parasite mangeur de chaires, des diarrhées carabinées, ou même d'avoir une maladie de Wilson (intoxication au cuivre) !! Tout ça pour avoir simplement becter en coup de vent une petite cuisse de caniche ...

Il fallait franchement faire quelque chose !

C'est pourquoi, la Corée du Sud a décidé de prendre les choses en mains ! Et Dieu sait que quand la Corée fait un truc, tu l'écoutes, et tu l'applaudies !

Donc, avant même d'en savoir plus sur cette initiative Coréenne, je vous invite à applaudir de vos deux membres supérieurs.

Cette merveilleuse contrée Asiatique a pris en considération les appels du lobbie des gastro-entérologues, et a ainsi décidé de contrôler l'hygiène, ainsi que la qualité de la viande de chien, servie dans les restaurants du "pays du matin calme".

Plus de 517 restos-canins ont été passés au crible. Prélévements, analyses, corruption, boîtes de Pétri, coliformes fécaux, pots de vin ... bref, l'implication était totale de la part des autorités sanitaires.

Cependant, l'apparente bonne nouvelle que peut constituer cette étude qualitative, va avoir des conséquences dramatiques pour les restaurants qui ne remplissent pas le cahier des charges du parfait "bouchon canin".

A savoir, la fermeture sans ménagement de ces usines à bactéries. Cela implique bien evidemment des déçus, des vies brisées. Celles de restaurateurs du dimanche qui abattaient leurs chiens dans leur grenier, ou dans leur baignoire, comme le faisait à l'époque leur propre père. La fin d'une tradition ancestrale, d'un héritage culturel, et bien plus qu'une fin de carrière officielle dans la restauration, la fin d'une passion.

Fini les chasses en famille avec les enfants qui testent la hache à chien reçu pour leur anniversaire, fini les moments de complicité entre le mari qui rentrait fièrement avec le butin qui régalera ses clients, et son épouse qui, le sourire aux lèvres, avait déjà préparé la marinade dans laquelle allait tremper ces adeptes du "waf-waf".

Seuls les bons restaurants auront le droit de servir les ragoûts, doggets, et autres dérivés, tel que cette soupe de viande de chien, cette soupe de la santé, aux vertues tant vantées, appelée "Boshintang" ou "Dangogi-jang".

Mais le combat ne s'arrête pas ici. Bien plus qu'une simple absence de germes pathogènes, les autorités cherchent à rendre impeccable l'abattage de ces canidés, cherchant même à faire considérer l'abattage de chiens et les transformations qui suivent jusqu'à votre assiette, de la même manière que le bétail, viande plus classique, mais bien moins goûtue !

Et là vous vous demandez ... est-ce légal ?
Puis-je manger de cette soupe de chiens lors de mon prochain séjour en Corée ?
Risque-je la prison si je cède à la tentation du "C", équivalent du "M" de Mc Do en Corée ?

Je vous rassure, vous pouvez laisser libre court à votre instinct de carnivore anti-yorkshire, et succomber à la tentation.
Une interdiction courrait avant le JO de 1988. Par peur de réactions trop vives, d'un quelconque boycotte, ou d'une demande trop élevée à laquelle le pays ne pourrait faire face, la dégustation n'était pas autorisée en cette fin de décennie 90.

Mais une fois les Occidentaux donneurs de leçons partis, les coutumes locales sont vite réapparues. En effet, cette interdiction est depuis largement ignorée, et le service de gigots de Boston Terrier a repris de plus belle, pour le plus grand bonheur des enfants, qui lorsqu'ils reçoivent un chiot pour Noël, ne se demandent plus, comment je vais l'appeler, mais plutôt dans combien de temps sera t-il assez gros pour être bouffer !

Cette tolérance vis à vis de la loi, permet donc l'abattage annuel de 3 à 5 millions de chiens, destinés à satisfaire les fins palais.

Ca pour en avoir, ils en ont !!


Il y a des choses dont je ne suis pas très fier dans ma vie ... :
J'ai menti, j'ai triché, j'ai volé, j'ai ri devant Taxi 4, mais s'il y a bien une chose, et une seule dont je sois fier, c'est d'être né dans le même pays que David Douillet !

Car mesdames et messieurs, David Doullet en a !

Oh que oui, David DOUILLET, 1m96, plus de 120 kilos lorsqu'il exerçait toujours (et donc environ 20kg de plus aujourd'hui), double champion olympique en 1996 et 2000, quatre titres de champion du monde, et un européen, en a !

Absent des tatamis afin de profiter de sa retraite et d'un régime bien mérité, Dadou a rejoint Mme Chirac dans son désir d'aider son prochain via l'opération Pièces Jaunes, mais il est aussi devenu co-président de la commission des athlètes de haut niveau (CNAH).

Ce statut offre à Davidounet, des fonctions et surtout des possibilités d'initiatives hors du commun.
Et quoi de plus normal de s'en servir pour dénoncer !

C'est ainsi que Doudou a eu l'idée de protester contre les conditions de vie en Chine, et surtout de lutter pour le respect des droits de l'Homme par ce même pays. Et quoi de plus engagé qu'un badge ?!!

Un badge oui, mais encore faut-il lui associer un slogan, un texte énergique, une formule forte qui montre une désapprobation totale d'un régime où l'expression libre est bafouée, et les journalistes emprisonnés.

Inutile de chercher, Dave l'a trouvé ! Exit les "Bouh, vous êtes méchants", et autres "Moi j'trouve ça mal", le slogan retenu sera : "Pour un monde meilleur" !

Un séisme venait d'être déclenché, une bombe était lâchée !! Ce jour du 5 avril allait rester dans les mémoires de tous, et résonner comme un tournant dans leur existence morose.
La France patraque s'était relevée, et cet excès de courage déteignait sur tout un chacun :
- on osait demander une augmentation à son boss les yeux dans les yeux
- on se rebellait face aux vieux qui prennent leur temps pour traverser quand le feu est vert
- on se surprenait à rêver à un regain de croissance et à une baisse de l'inflation.

Mais la chute fut dure.
La bombe avait fini par nous exploser aux yeux, et l'interdiction d'arborer ce badge par le président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), alias, Henry Sérandour, le 14 avril, m'a foudroyé encore plus violemment que le jour où a été diagnostiqué l'analphabétisme de mon chat.

En effet, porter un badge aussi provoquant, fait tomber ce dernier dans l'interdiction concernant toutes les formes de manifestations de quoi que ce soit pendant un événement sportif et pendant le défilé des cérémonies d'ouverture et de clôture.

Mais le mal était déjà fait ...

Cette interdiction, arrivée trop tard, avait malgré tout permis le port de ce badge lors du passage de la flamme olympique à Paris le 7 avril, soit à peu près, quelques jours plus tôt pour être précis ! Mais le succès "Traversé-de-la-flammien" de ce bout de plastique qui arborait les anneaux olympiques, le mot "FRANCE" et la phrase magique, ne changea rien. Sérandour avait prit sa décision ...

Mais de l'aide arrivait à grand pas !

Bousculé d'un côté par sa hiérarchie, de l'autre par Mr Laporte, secrétaire d’Etat chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, j'ai nommé Mme Roselyne Bachelot-Narquin, docteure en pharmacie (qui l'eut crut ?), et d'un troisième côté par des sportifs tel que le perchiste Romain Mesnil ou encore le coureur Stéphane Diagana, Sérandour a revu sa décision.





Interlude de quelques lignes afin de vous remettre de cette phrase au combien longue et pénible à lire ...





En effet, n'ayant pas envie de se faire crever ses pneus de voiture, ou de se faire harceler jusqu'à chez lui par le Gros Douillet, Sérandour, a finalement déclaré que cette interdiction de porter ce badge aux JO, était dû à la présence du mot "France". Mais, il n'a rien contre l'idée d'un "signe distinctif", accepté par tous les sportifs du monde entier.

Ni une ni deux, Dada a aussitôt enchaîné par un, je cite :
"Il a toujours été hors de question que les athlètes français portent aux Jeux un badge avec le logo «France»."

Au final, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Sérandour accusé d'avoir capitulé avec les Chinois, alors que même le CIO n'avais pas encore bronché concernant le badge, est redevenu une personne fréquentable, et David Douillet a retrouvé un rythme cardiaque en adéquation avec sa morphologie, soit autour des 180 bpm.

Reste malgré tout un problème de taille :

Quel slogan universel va pouvoir être abordé pendant les JO sur ce "signe distinctif" ?
Un slogan va t-il au moins être choisi ?
Peut-être est-ce un peu "too much", et qu'un simple claquement de doigts avant le début de chaque épreuve sera suffisant ?

Des questions qui, je l'espère pour le bien de l'humanité, trouveront rapidement des réponses.




vendredi 6 juin 2008

Sportifs, humoristes ... Même combat !


L'autre jour, je regarde le 20h de France2, et je tombe sur Dany Boon, qui est invité pour commenter le possible dépassement des 17 millions d'entrées de son film.

Le brave journaliste pose alors une question totalement hystérique :

"Ca vous fait quoi d'être l'antidépresseur le plus vendu en France en ce moment ?"

Question pas très folichonne, qui peut s'apparenter à un "Alors, ça roule Dany ?", ou bien à un "Quel effet ça fait de gagner autant de thunes avec un film aussi moyen ?" et même un "Jte le dis pas directement, mais en parlant d'antidépresseur, si tu pouvais faire le lien avec ta célèbre phrase, "je vais bien, tout va bien", histoire que la ménagère te replace dans le contexte, et que ça fasse rester l'audimat un peu plus" (bon, d'accord, j'extrapole sûrement un peu trop ...).

Mais bon, c'est la fin d'un JT animé par la guerre en Irak, la croissance en baisse, le pouvoir d'achat en berne, et les JO de Pékin, faut bien se détendre un peu ...

Réponse de Boon :
"C'est formidable de faire rire !"

...

Que rajouter à ça ??

Déjà, il ne répond pas à la question posée, mais ça on a l'habitude avec les interviews des comiques et autres sportifs écervelés, mais en plus, il sort la plus lamentable et plate réponse que peut sortir un humoriste.
La banalité du "j'aime faire rire les gens" fut tellement insupportable, que le peu de rêve qu'il me restait, a volé en éclats, brisant ainsi mes espérances d'un monde où l'originalité et la culture seraient les maîtres.

Au lieu de ça, je dois me contenter d'un ramassis de clichés d'interviewé.

Mais il ne s'arrête pas là.
Fier de sa précédente réplique, il enchaîne plus tard par un sublissime :

"J'adore l'idée que les gens se retrouvent dans les salles de cinéma en grand nombre pour rire ensemble."

Après le cliché de l'humoriste de scène, le cliché de l'humoriste au cinéma !

Il est vrai qu'une salle de cinéma où tout le monde rit, ça fait pleurer tellement c'est beau ... (en tout cas du point de vue du producteur exécutif !)

Personnellement, je suis plus partisans des films où les gens s'ennuient, voir ronflent (et ça m'est déjà arrivé ... : ralala ces vieux), et ne décochent pas un seul sourire de la séance, voir même des films où je suis seul, où je ris seul, tranquille pépère, sans avoir besoin d'expliquer à mes "collègues de séance", pourquoi il fallait rire à ce moment là.

Après 4 longues minutes d'interview, je récupère mon souffle, soulagé par la fin de cette rencontre, qui au final, soyons lucides, n'a mené à rien !
Aucune information nouvelle n'est sortie de cet entretien raplapla, mais qui a cependant offert un spectacle hors du commun au(x) fan(s) inconditionnel(s) de Boon, qui a (ont) pu voir un final totalement hystérique, même majestueux, où le brave Dany a présenté la suite des programme de la chaine, en Chtit !
Nul doute qu'un même taux d'audience aurait été observé si j'avais moi même conclut ce journal avec un accent lyonnais, voir même une imitation vocale d'un Suisse anorexique.

On a d'ailleurs du mal à comprendre comment un film dont le seul intérêt repose sur "l'humour" (comprenez la sonorité) de la "langue" Chtit, a pu faire autant d'entrées.
Si c'est ça être drôle, alors l'horloge parlante Belge doit être une vraie déesse !

Le JT terminé, je me pose devant le match de L1 de (tchut tchut, pas de marque), pensant me vider la tête.

MISSION ACCOMPLIE !

Je tiens à remercier tout particulièrement les footballeurs qui eux aussi, ont de sérieux problèmes d'interview ...

Bon, OK, faut dire aussi que les questions des journalistes sportifs ne sont pas toujours de première fraicheur ...
Avoir une question de journaliste sportif intelligente et pertinente relève d'un défi assez surréaliste. Autant demander à Gilbert Montagné de faire un créneau !

"- Alors comment allez-vous jouer ce match ?
- Bin on sait qu'ils sont très bons, surtout en ce moment ils sont sur une bonne période, donc on va essayer d'être parfaits et soudés en défense, de ne pas prendre de but, et pourquoi pas marquer si on peut sur un contre.
- Merci, bon match !"

Clap, clap, clap !!

On peut applaudir ce joueur qui a su à merveille, résumer les règles du football.
Ne pas prendre de but, et en marquer.
En gros ... GAGNER !

Mais là encore, on ne peut être que satisfait d'une telle réponse engagée, qui d'ailleurs ici, a enchanté le journaliste sportif, qui contre toute attente, et à sa surprise la plus totale, a compris la réponse. C'est déjà pas mal.

Mais bon, en même temps, en face ce n'est pas Jean-Paul Sartre, c'est juste un footballeur.

Ces mêmes footballeurs qui souvent ne répondent même pas à la question qu'on leur pose, et mettent TOUJOURS l'accent sur le travail d'équipe (comme s'ils étaient modestes ...)

"-Alors vous avez marqué 6 buts ce soir, ça doit être une grosse satisfaction, et même le plus beau match de votre carrière ?
- Oui, j'ai eu de la chance de marquer ce soir.
Mais je crois que ce soir, on a surtout fait du beau jeu, et bien répondu aux attentes du coach.
Mais le plus important c'était les 3 points, et si on a pu y mettre la manière, ça a fait du beau spectacle pour les supporters !
- OK, merci !


Cette fausse modestie ...
Bien sûr qu'il est sur un nuage.
Il a marqué 6 buts, il va recevoir une sublime prime de match. Il s'en contrefout de ses collègues de jeu, ou des supporters. Il a marqué des points auprès des autres entraineurs, et va enfin pouvoir se tirer de ce club français où les salaires mensuels ne dépassent pas les 200 000 € ... (façon de parler, je ne connais pas le salaire max d'un joueur de L1, et par dessus tout, je m'en fiche au plus haut point.)

Ca c'est de la dénonce !!!
Ah bah oui, si Boon a le droit de sortir ces banalités sur "faire rire les gens, c'est un beau métier", il n'y a aucune raison que je ne m'autorise pas le cliché des footballeurs sur-payés !

Et pour monter crescendo dans de la banalité à ultra haute dose, on a ... :
"L'important c'est les 3 points ..."
C'est fou comme je déteste cette phrase.

Je me souviens d'une époque où les joueurs disaient :
"L'important c'est les 2 points ..."

Là au moins ça avait un sens ...

Ne sachant comment conclure cette bafouille, je me réfère à mes souvenirs du lycée.
Il me semble que finir par une citation est chose courante. Puis s'en suit une ouverture sur un sujet plus vaste.
Donc je m'y plie.

Voici donc une citation du footballeur anglais Marc DRAPER. Ce dernier évoque ici, ces désirs les plus secrets : "J'aimerais bien jouer dans un club italien. Comme le FC Barcelone par exemple."

Par contre pour ce qui est de l'ouverture ... je n'ai pas assez de matière !